Quel permis pour naviguez sur un voilier ?
Oser prendre le large et se laisser porter par les alizés du large est une envie nourrie par de nombreux amateurs de navigation. Le voilier, synonyme de liberté et d’évasion, captive et attire. Mais avant de hisser les voiles et d’entamer cette aventure en pleine mer, se pose souvent la question : quel permis est nécessaire pour naviguer sur un voilier ? La réponse repose principalement sur différents critères tels que la puissance du moteur du bateau, la distance à laquelle vous souhaitez naviguer des côtes, ainsi que la nationalité du voilier. Découvrez à travers notre excursion dans ce monde maritime, tout ce que vous devez savoir concernant ces licences incontournables de la plaisance.
Plan de l'article
La règle générale : le permis plaisance
Lorsqu’on aborde la navigation en France, le permis plaisance revient fréquemment. Il autorise son détenteur à naviguer sur un voilier dont le moteur dépasse 6 cv. Ce dernier s’obtient suite à une formation théorique et pratique reçue dans un établissement agréé par l’État. Deux options s’offrent :
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- Le permis plaisance option ‘côtière’ : il permet de naviguer jusqu’à six milles d’un abri, soit environ 11 km.
- Le permis plaisance option ‘hauturière’ : il donne l’autorisation de naviguer sans limite de distance.
Il est à noter que ces permis s’adressent aux voiliers évoluant dans les eaux territoriales françaises. Vous pouvez consulter le site d’Iloria Bretagne pour trouver une offre complète de voilier en Bretagne.
Quid des voiliers sans moteur ou avec un faible moteur ?
Si votre voilier sans moteur, ou dont la puissance du moteur est inférieure ou égale à 6 cv, ne nécessite pas l’obtention d’un permis plaisance, il requiert néanmoins certaines compétences indispensables pour naviguer en toute sécurité. En effet, savoir hisser et régler ses voiles, manœuvrer en régate, connaître les règles essentielles de navigation et de sécurité en mer sont autant de connaissances qu’il est nécessaire d’avoir avant de se lancer sur les flots bleus. Plusieurs structures proposent des stages de voile afin d’acquérir ces techniques fondamentales.
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La revalidation du permis selon la nationalité du voilier
Afin de pouvoir voguer sur les mers internationales, il faut prendre en compte le critère de nationalité du voilier. Ainsi, si le bateau battant pavillon français demande un permis plaisance, ce dernier pourrait nécessiter une revalidation auprès des autorités maritimes du pays où le voilier est immatriculé si celui-ci arbore un autre pavillon. Cette formalité a pour but de respecter les lois locales et d’éviter d’éventuelles contraventions. En cas de doute, il est recommandé de se renseigner auprès des services maritimes compétents.
Le permis international : ICC ou Certificat International de Capacité
Pour voguer hors des eaux territoriales françaises, l’option la plus courante est de posséder le certificat international de capacités à la plaisance aussi appelé ICC (International Certificate for operators of Pleasure Craft). Reconnu par un grand nombre de pays adhérant à la résolution n°40 de l’UNESCO, il permet également, sous certaines conditions, de louer un bateau à l’étranger.
Les autres critères influençant la nécessite d’un permis
Outre la puissance du moteur et la nationalité du voilier, d’autres éléments peuvent faire écho à la nécessité d’obtenir un permis pour naviguer sur un voilier. Parmi ces derniers on retrouve :
- La distance au rivage : en France, pour un voilier dont la puissance du moteur est inférieure à 6cv si ce dernier s’aventure à plus de 300 mètres des côtes, le permis plaisance devient obligatoire.
- Les règles spécifiques à chaque territoire : selon les régions concernées, certaines peuvent présenter des normes spécifiques nécessitant le recours à un permis particulier.
- L’utilisation commerciale du voilier : si le voilier est utilisé dans un but commercial (location, charters…), différentes licences spécifiques à l’activité peuvent être exigées.